Temps de lecture : 2 minutes / Mai 2024

Sortir du sentiment de solitude et
se (re)donner le droit de croire en
une vie pleine de saveurs


Ce texte est pour toi si:

– tu as tendance à serrer les dents quand ça ne va pas, à relativiser ou garder tes problèmes pour toi
– tu as parfois honte d’être qui tu es et ou tu en es
– tu doutes souvent et tu as tendance à perdre facilement confiance en toi, tes projets ou aspirations
– tu accordes beaucoup d’importance au regard des autres
– tu n’as pas une vie horrible, mais c’est « tiède », et tu as envie de croire qu’il est possible que ce soit plus pétillant et savoureux !

Bonne lecture !

Temps de lecture : 2 minutes / Mai 2024

Sortir du sentiment de solitude et se (re)donner le droit de croire en une vie pleine de saveurs

Ce texte est pour toi si:

– tu as tendance à serrer les dents quand ça ne va pas, à relativiser ou garder tes problèmes pour toi
– tu as parfois honte d’être qui tu es et ou tu en es
– tu doutes souvent et tu as tendance à perdre facilement confiance en toi, tes projets ou aspirations
– tu accordes beaucoup d’importance au regard des autres
– tu n’as pas une vie horrible, mais c’est « tiède », et tu as envie de croire qu’il est possible que ce soit plus pétillant et savoureux !

Bonne lecture !

La solitude comme protection

Se replier sur soi quand ça ne va pas fort est une protection que beaucoup d’entre nous connaissent.

Ça a été le cas pour moi qui me suis souvent sentie bien seule, incomprise et condamnée à souffrir en silence, parce que je ne trouvais pas normal de me sentir mal et que sur le papier je « cochais toutes les cases ».

Alors, on patauge dans la gadoue mais on ne se s’autorise pas à l’avouer, à dire ou montrer qu’on est vulnérable et qu’on a besoin d’un coup de pouce.

On tient la barre tant bien que mal, on se bat pour ne pas sombrer, on dit que « ça va » et on revêt son plus beau sourire forcé en serrant les dents.

Ou bien on relativise ses problèmes, on tait ses insatisfactions, et on ravale ses émotions, parce qu’après tout, « il y a pire que soi, dans la vie on en chie, et c’est pareil pour tout le monde. »

Sauf que le stress, la fatigue, l’anxiété, le découragement, et parfois la santé qui se dégrade… Nous montrent qu’il y a quand même un « problème ».

Mais comment avouer qu’on ne se sent pas pleinement épanoui, alors qu’on a « tout pour être heureux »? Ou du moins, qu’il y a plus mal loti que soi ? Serait-on finalement cet enfant trop gâté qu’on nous a parfois accusé d’être ?

Oui… C’est de ça dont il s’agit : l’écho de voix héritées de notre éducation ou des diktats sociétaux : trouve un travail, un partenaire de vie, une maison, fais des enfants, voyage, possède ! Et tu seras heureux(se)! C’est simple !

Ou pas… 😅 Et ça devient même compliqué car on ne sait plus pourquoi on ne parvient pas à ce fameux bonheur qu’on nous a vendu !

On en vient à avoir honte de s’avouer qu’on y parvient pas, alors que ces autres, qu’on idéalise, semblent y parvenir eux…

On se sent coupable de ne pas « réussir ».

Et on se replie sur soi. On s’isole dans le mal être… Ce qui ne fait qu’empirer le problème.

Pourquoi avons nous ce réflexe ?

Parce que s’isoler quand on se sent en insécurité est un mécanisme de protection.
Parce que demander de l’aide est perçu comme « dangereux » par notre système interne.

Souvent, derrière ce fonctionnement se cachent des mémoires traumatiques de l’enfance ou l’on a reçu le message, concret ou subtil, que l’on n’avait pas le droit de se plaindre : « comment est il possible que tu oses exprimer que ça ne va pas avec tout ce que l’on fait pour toi? »

Quand on a été cet enfant qui a envoyé des signaux de détresse plus ou moins visibles, et que le réflexe de nos figures d’attachement (parents principalement, mais aussi grands-parents, éducateurs, profs…) a été de relativiser, voire de nous dire qu’on avait un problème et que nous n’étions pas « normal », il a bien fallu apprendre à serrer les dents pour survivre.

Et pire, nous nous sommes mis à croire que nous avions un problème… Parce que quand on est petit et vulnérable, la voix d’autorité de l’adulte est forcément la voix de la raison.

MAIS, l’adulte que nous sommes aujourd’hui est en droit de remettre ça en question. C’est même la que se trouve notre salut !

La première étape en ce sens, thérapeutique en elle même, est d’oser se remettre en lien avec le monde sans cacher sa vulnérabilité, oser sortir de la solitude vécue (ou perçue) et demander un coup de pouce.

Oser prendre le risque de redonner sa confiance, sans savoir si nous n’allons pas une fois de plus revivre nos peurs profondes, ce sentiment d’être dysfonctionnel, jugé, rejeté, et de devoir se changer pour mieux convenir : c’est si COURAGEUX !

Je suis toujours très admirative de ces personnes que j’accompagne qui osent plonger dans l’inconnu, parce que l’ESPOIR est plus fort que la peur.

Alors, bienvenue aux courageux aventuriers de la vie qui :
💛 aspirent à faire tomber les masques pour mieux se comprendre, s’accepter et fonctionner en harmonie avec leur nature
💚 ne peuvent se contenter d’une vie « tiède » et osent encore croire qu’il est possible d’être heureux à SA façon
❤️ sont prêts à s’engager dans une transformation intérieure puissante et libératrice pour donner naissance à ce qui leur tient à cœurEt si c’était toi ?

Et si tu osais sauter le pas et te faire ce cadeau ?

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