Temps de lecture : 5 minutes / Janvier 2024

CERCLE DU 21 JANVIER : LE BESOIN DE RECONNAISSANCE


Mais alors, dans ces cercles, il se passe quoi ?

Comme le thème n’est jamais connu à l’avance puisque je le canalise dans l’instant pour le groupe, tout cela peut paraitre un peu obscur.

Je te dis donc tout maintenant!

Temps de lecture : 5 minutes /
Janvier 2024

CERCLE DU 21 JANVIER :
LE BESOIN DE RECONNAISSANCE

Mais alors, dans ces cercles,
il se passe quoi ?

Comme le thème n’est jamais connu à l’avance puisque je le canalise dans l’instant pour le groupe, tout cela peut paraitre
un peu obscur.

Je te dis donc tout maintenant!

OUVERTURE DU CERCLE

Nous avons commencé par un temps de méditation pour ouvrir le cercle : j’invite chacun à visualiser le cercle et à laisser venir les absents qui se sentent concernés par l’énergie du jour.

Nous prenons le temps d’accueillir nos sensations, émotions, pensées, comme un petit bilan de l’instant présent ou nous laissons s’exprimer ce que l’on n’écoute pas toujours dans le flot du quotidien. Puis, chacun peut intérieurement poser une intention s’il le souhaite.

Ensuite, je prends intuitivement un de mes oracles et je demande une guidance pour le groupe : quel est le thème commun qui nous unit aujourd’hui et a besoin d’être éclairé ?

La carte tirée était «La Direction Divine».

Chacun est alors invité à relier ce qu’il se passe dans sa vie au thème du jour. Quand ce n’est pas clair pour vous, je vous y aide et je fais des liens entre ce qui se dit entre les participants.

Ce jour là, c’était assez simple, nous étions toutes sur des questionnements d’ordre professionnel : quelle direction donner à mon projet ? Dois-je rester dans ce travail qui ne me met plus en joie ? Est-ce le moment de passer à l’étape d’après ? Pourquoi ça n’avance pas aussi vite que je le souhaiterais ? etc…

PARTAGE INDIVIDUEL ET ÉCLAIRAGE POUR LE COLLECTIF

L’une des participantes nous livre alors un peu plus de son histoire du moment : dans son travail actuel, ce n’est pas la joie : une de ses collègues préférées est partie, la remplaçante est un peu dépassée et bruyante, son chef lui déplait pour diverses raisons, les dossiers s’accumulent et c’est souvent stressant, d’autant plus que tout le monde semble trouver cela normal qu’elle gère le travail de 2 personnes…

Je lui demande de quoi elle aurait besoin pour que les choses s’apaisent en elles ? Ce à quoi elle répond : de reconnaissance.

Je lui demande alors si de son côté, elle a la possibilité de s’exprimer de la reconnaissance : se dire merci, se sentir fière d’avoir traversé une journée difficile, pouvoir reconnaitre que son travail a de la valeur, qu’elle a de la valeur tout simplement.

Elle me répond en riant : « ah oui, ça pas de problème, souvent entre collègues on se jette des fleurs, et puis je me vante que …».

Et moi j’entends à ce moment que dans son monde intérieur, s’exprimer de la reconnaissance = se vanter, se jeter des fleurs, et que quelque part c’est mal. J’entends qu’elle n’a plus cette possibilité d’avoir une vraie gratitude qui vient du cœur pour sa valeur.

Pas parce qu’elle le veut, mais parce qu’il y a des voix du passé qui la hantent inconsciemment, et qu’elle a appris que faire ça, c’était mal.

Je m’explique : imaginez un enfant, dans toute sa spontanéité d’enfant, qui cherche la valorisation dans les yeux de ses parents (si vous avez des enfants, c’est facile de trouver des exemples ) : « regarde maman comme je suis belle », « regarde papa comment je fais bien du vélo », « moi je suis trop forte », « et moi j’ai tout fini mon assiette », « et moi, et moi, et moi… » Ahah !!

Maintenant, imaginez qu’à cet enfant on réponde « oui ben ça va les chevilles là ! Arrête un peu de te vanter ! Et puis t’es pas le 1er à savoir faire du vélo hein, ce n’est pas un exploit non plus, relativise ». Bon je vous grossis le trait exprès, mais l’idée c’est de comprendre qu’à ce moment là, l’enfant internalise que son élan spontané doit être refoulé car cela déplait à papa ou maman.

Si ce message lui est répété à maintes reprises dans sa vie (et même sans que cela soit dit officiellement, il suffit que cette croyance soit portée inconsciemment en terme d’énergie par ses parents ou dans sa lignée) il va devoir se couper de son élan de vie spontané pour conserver l’amour de ses figures d’attachement (et je parle de l’enfance, mais sachez que ce sont des croyances qui peuvent même être intégrées en intra-utérin par le petit fœtus que nous avons été…).

Pour la personne qui s’exprimait en lien à son travail, quand je lui ai posé mes ressentis liés à son partage, cela a fortement touché son émotionnel et elle m’a dit avec beaucoup de culpabilité : « c’est aussi ce que je dis à mes enfants ».

Mais il faut voir ici que ce n’est pas de sa faute : elle reproduit simplement à son tour un comportement qu’elle a du censurer dans son monde intérieur.

Ensuite, nous avons fait tourner la parole pour que chacun puisse relier son histoire personnelle au sujet commun, la mettre au service du collectif. Mon rôle à ce moment est de faire du lien, mettre en lumière les différentes formes qu’un thème peut prendre.

Par exemple, de mon côté, je me suis aussi sentie bien concernée parle thème du jour. Chez moi, l’histoire a pris une autre forme : j’ai plutôt eu des parents qui validaient sans cesse à quel point j’étais extraordinaire, comme un trésor rare et précieux… Ce qui est en lien avec notre histoire familiale (j’arrive après mon frère handicapé, comme un cadeau !) mais était démesuré… Je passe les détails mais cela a donné dans mon fonctionnement une forte dépendance à la reconnaissance à l’extérieur de moi-même et une tendance à un perfectionnisme parfois paralysant, qui oscille entre la sensation d’être un génie ou une sous-merde 😅 !

MÉDITATION SOIN COLLECTIF

J’ai ensuite proposé une méditation de libération des mémoires du passé pour le groupe : nous sommes allées contacter les parts de nous qui ont intégrées ces croyances erronées, leur envoyer de la compassion, leur dire merci de nous avoir protégées, que désormais nous les avions vues, entendues, reconnues et que désormais, quand elles s’exprimeraient, l’adulte que nous sommes sera là pour en prendre soin.

On a aussi intégré les sensations corporelles dans le processus en y restant présent et on a symboliquement imaginé que l’on ramenait en nous cette pièce manquante, cette capacité à reconnaître notre valeur.

Alors, maintenant, qu’est-ce que ça change me direz vous ?

Eh bien, tout et rien à la fois : la vie continue ! Mais la lumière de la conscience a éclairé l’obscurité des mécanismes inconscients et désormais, lorsque la vie viendra de nouveau pointer cet espace en nous, nous pourrons plutôt considérer la situation comme le miroir parfait de ces voix du passé, prendre un temps pour les accueillir en nous, et peut-être faire quelque chose de différent, agir plutôt que de réagir (ou peut-être pas).

Ce qui compte, c’est de renouer avec la notion de choix : pouvoir choisir une autre réponse que la réponse automatique, conditionnée par les souffrances du passé.

Là se trouve notre véritable liberté.

Le conditionnement n’est pas l’ennemi, c’est l’ignorance du conditionnement qui peut le devenir. 🌟

Si tu sens l’appel d’amener tes graines pour enrichir notre terreau collectif, bienvenue au sein des cercles!

D’AUTRES ARTICLES À PARCOURIR

Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
keyboard_arrow_up