Temps de lecture : 5 minutes / Janvier 2023

POURQUOI RÉGULER SON SYSTEME NERVEUX ?


Vous demandez-vous parfois :

« Mais pourquoi (fichtre, diantre, merde à la fin!!) est-ce que je réagis comme ça alors que je sais pertinemment que ça ne va pas faire avancer le schmilblick ? »

Vous le savez, et pourtant impossible de vous en empêcher…

Si la réponse est oui, alors cet article va vous permettre de comprendre pourquoi nous sommes parfois agis par des réactions pulsionnelles, incontrolables… Et que ce n’est pas notre faute!

FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX

Pour commencer, je vais te présenter le fonctionnement physiologique et neuroscientifique qui éclaire cette fameuse question : « pourquoi est-ce que je réagis comme ça et que je n’arrive pas à faire autrement ? »

Face à un stimuli extérieur, un fait neutre (comprenez que tout le monde n’y réagit pas de la même façon, donc que ce n’est pas le fait qui est porteur d’une réaction donnée mais bien notre façon personnelle d’y réagir), notre système nerveux autonome va filtrer l’information comme une ressource ou un danger potentiel.

Sur quelles bases filtrons-nous l’information ?
En fonction de nos expériences passées logées dans notre mémoire corporelle, ou pour prendre une métaphore technologique, dans notre disque dur interne.

Dans quel but ?
Notre survie.

Nous réagissons alors de façon instinctive, animale, pré-analytique, avec 3 options à notre disposition : fuite (image B), combat (image C) ou figement (image D).

Si la fuite ou le combat ne suffisent plus, la solution sera le figement, comme dans la nature : pensez à la souris qui fait la morte, après avoir tenté à plusieurs reprises de fuir ou de se rebiffer, en vain…

L’ETRE HUMAIN: UN ETRE DE SURVIE

Nul besoin de culpabiliser donc, ni de vouloir changer l’histoire : la nature est bien faite, comme d’habitude ! Il est fort heureux que nous ayons de tels réflexes car c’est grâce à eux que nous avons pu survivre jusqu’à aujourd’hui.

Nous sommes d’ailleurs faits pour la survie : survivre, pour se reproduire, puis transmettre nos gènes. C’est primitif. N’oublions pas que nous descendons du meilleur cru des hommes préhistoriques, c’est-à-dire ceux qui ont su survivre le mieux pour perpétuer la lignée. Nous portons donc dans notre ADN des mémoires de survie multiples, complexes et extrêmement efficaces.

Ces mémoires de survie, nous les tirons de nos lignées mais également de notre propre histoire, depuis notre préconception jusqu’à aujourd’hui. Oui, car depuis notre plus tendre enfance, il a fallu survivre, au sein d’un environnement plus ou moins hostile, plus ou moins apte à satisfaire nos besoins primaires.

Nous pouvons donc remercier notre système nerveux de nous avoir protégé au mieux et permis de nous adapter pour survivre au fil des âges !

Ceci étant dit, je crois que nous tomberons tous d’accords là-dessus : il y a des fois, la machine semble un peu trop sensible et se met en alerte pour un oui pour un non !

Objectivement, on a du mal à comprendre comment le fait que notre enfant (ou notre chat, pour les plus Brigitte Bardot d’entre nous) ait un rhume puisse être synonyme de danger de mort pour notre système nerveux !

Les autres sont d’ailleurs les premiers à nous rappeler à quel point nous sommes des êtres complexes et mystérieux : « mais qu’est-ce qu’il t’a pris ? Pourquoi tu t’es mis dans cet état ?».

Eh bien, en voilà une bonne question ! Allez, une petite dose de honte et de culpabilité au passage, c’est toujours bon à prendre et ça permet de continuer à ruminer tout seul derrière :
« C’est vrai ça, qu’est ce qui m’a pris de sauter à la gorge de Tatie Danielle comme ça ? (elle est chiante, certes, mais de là à lui mettre une tarte, bon, c’était peut-être un peu exagéré !) ».
« Et pourquoi est-ce que je me retrouve déprimé sur mon canapé, à me goinfrer de sucreries, parce que ça fait plusieurs jours que mon boss semble m’ignorer ? »

Eh bien, c’est simple: aussi anecdotique la situation vécue puisse t’elle paraitre, d’un point de vue physiologique, pour le système nerveux, il y a au mieux danger, au pire danger de mort.

Parce que derrière un fait neutre se trame toute une histoire, tout un fil narratif de sensations corporelles, émotions et pensées qui mènent à cette conclusion là.

LE CHEMIN VERS LA SÉCURITE INTERIEURE

Evidemment, nos mécanismes de protection sont plupart du temps involontaires et inconscients: nos gardiens nous protègent de toute leur force de ce qu’ils estiment un danger mortel!

C’est la ou je peux vous être utile, en vous guidant vers votre profondeur : je vous aide à contacter vos gardiens, à tirer le fil jusqu’à toucher le cœur de l’histoire, la peur primaire. 

Concrètement, on procède en douceur pour renouer le dialogue avec notre cher et tendre système nerveux et lui expliquer, en utilisant son langage, que ce qu’il filtre comme un danger n’en est plus un aujourd’hui.

Qu’une mise à jour de l’ordinateur interne s’impose pour notre bien-être, afin de retrouver notre fonctionnement naturel et une puissance créatrice ancrée dans le présent.

Il va s’agir d’assouplir et de muscler le système nerveux, afin de lui permettre de retrouver sa capacité de résilience et de flexibilité, c’est-à-dire l’accès à ce que l’on nomme dans le jargon, l’état d’engagement social, de lien à la vie, ou encore l’état ventral du système nerveux. (image A)

Ne vous méprenez pas : quand on fait de la place dans notre disque dur en se libérant des mémoires limitantes, cela ne veut pas dire qu’on se transforme en maître Yoda.

Non, il n’y a rien à transformer. Simplement à cesser d’encombrer le chemin pour laisser la vie se dérouler dans toute son intelligence.

Ensuite, le sentiment d’insécurité qui nous poussait à chercher nos réponses dans l’action ou dans l’extérieur fait place à davantage de paix et de sécurité à l’intérieur.

Nous intégrons que quoi qu’il arrive, nous sommes soutenus, guidés, aimés, en lien avec la Vie, et que nous avons en nous, à chaque instant, toutes les ressources nécessaires à notre plein épanouissement. Pas mal, non? 🙂

A la place d’être le jouet de nos mécanismes inconscients, se présente un autre type de jeu : celui de la rencontre authentique avec soi.

Dans ce jeu de piste là, il n’est plus question de trouver « qui a tort ou raison ? » mais « qu’est-ce que cette situation vient me montrer de moi? Quelles peurs sous-jacentes n’ai-je pas encore vu et mis en lumière ? »

Toute expérience de vie devient alors une fabuleuse occasion de cheminer vers la rencontre authentique d’un soi débarrassé de ce qui entrave sa pleine expansion.

Cette approche est au cœur des accompagnements que je propose : de la graine, qui nait dans la boue et l’obscurité, germe la plante qui s’épanouit grâce et vers la lumière. 🌻

Si tu veux en savoir plus, je te joins le lien vers une excellente vidéo récapitulative du fonctionnement du système nerveux : https://www.youtube.com/watch?v=ZdIQRxwT1I0

Et si tu souhaites passer à l’action pour retrouver un fonctionnement au plus proche de ta nature, je t’invite à découvrir mes accompagnements.

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